Le choix de votre énergie de chauffage a toute son importance pour passer des moments agréables, au chaud, au sein de votre future maison. Mais il n’est pas toujours évident de savoir s’il est préférable de se tourner vers le gaz ou l’électricité. Quelle énergie coûte le moins cher ? Quelle est la plus rentable sur le long terme ? Quid des performances et des impacts environnementaux ? Retrouvez tous les conseils pour vous aider dans votre choix.
La consommation, au moment de choisir entre électricité et gaz pour l’énergie de chauffage de votre future maison, est un critère déterminant. D’autant qu’entre les deux énergies, le montant de la facture ne sera pas le même. L’électricité coûte en effet plus cher que le gaz. Au 1er décembre 2018, le prix du kWh d’électricité, en heures pleines, pour un compteur de 9 ou 12 kVa, varie entre 0,1451 € et 0,1579 € selon les fournisseurs d’énergie. À la même date, le montant du kWh de gaz toutes zones confondues varie entre 0,0654 € et 0,0968 €, là encore, en fonction des différents fournisseurs.
Et plus la surface de votre habitation est grande, plus le gaz s’impose comme l’énergie la plus économique (ou la moins onéreuse, c’est selon). Pour faire simple, l’électricité peut se montrer intéressante pour les petites surfaces, avec un besoin de chauffage ponctuel ou d’appoint. Dès lors que l’utilisation est quotidienne, c’est le gaz qui devient l’énergie la plus rentable sur le long terme. Enfin, si vous avez un logement de grande taille, malgré un investissement plus important au départ (voir ci-dessous), le gaz sera plus avantageux.
Dans votre choix d’énergie pour votre future maison, l’investissement initial dans les installations peut avoir son importance. De ce point de vue, l’achat, la pose et l’entretien d’équipements électriques sont nettement moins chers que pour le gaz.
Pour les appareils électriques, comptez entre 50 € (pour un convecteur bon marché) et environ 2 000 € pour un bon radiateur à accumulation ou à inertie. De plus, l’installation vous coûtera entre 100 et 1 500 € en fonction du modèle de radiateur choisi.
Concernant les installations au gaz, l’investissement est plus conséquent, même s’il se rentabilise sur le long terme. Il vous en coûtera moins pour une chaudière classique et 8 000 € pour une chaudière à condensation performante. À cela, il faut aussi ajouter le coût des radiateurs et du circuit de chauffage central ainsi que le raccordement au réseau de gaz naturel, soit environ 400 €. La pose de toutes ces installations vous sera facturée, en moyenne, entre 500 et 3 000 € en fonction de l’ampleur des travaux.
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Le choix de l’énergie de votre future maison influera également sur votre bien-être au sein du logement. Du point de vue du confort, le gaz apparaît comme l’énergie la plus adéquate : elle assure la diffusion d’une chaleur homogène dans toute la pièce et n’assèche pas l’air ambiant. Ce que font, en revanche, les chauffages électriques. Ces derniers ne produisent pas tous une chaleur diffuse dans la totalité de la pièce, car la chaleur a parfois tendance à s’accumuler en hauteur. Un problème que tendent à régler les radiateurs à inertie modernes et autres radiateurs à fluide caloporteur.
Les installations électriques se montrent toutefois performantes puisqu’elles convertissent la totalité de l’électricité utilisée en chaleur. Pour les équipements gaz, si les chaudières à condensation affichent, par exemple, un rendement de 110 %, les modèles plus anciens restituent (seulement) environ 80 % de la chaleur produite pour l’appareil.
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Le choix de l’électricité comme énergie de chauffage contribue à la production de déchets nucléaires. En effet, près de 75 % de la production électrique du pays tire son origine du nucléaire. Toutefois, environ 10 % de la production est assurée par des centrales au charbon ou au fioul, et de gros efforts de développement sont entrepris pour générer de l’électricité via des sources d’énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaïque, etc.).
Le gaz, une énergie fossile non renouvelable, a lui aussi un impact sur l’environnement et reste un émetteur de gaz à effet de serre. Lors de sa combustion pour produire de la chaleur, cette énergie dégage du dioxyde de carbone (CO2). On peut cependant noter que les installations modernes (chaudière à condensation, notamment), plus performantes, tendent à réduire ces émissions.
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