La saison hivernale et le froid approchent et chacun veut profiter d’un confort thermique optimal dans sa maison. Les équipements de chauffage vont donc bientôt reprendre du service pour réchauffer les intérieurs.
Il faut ainsi préparer vos appareils chauffants à cet effet car chacun a besoin de soins et d’attention pour ne perdre ni de son efficacité ni de sa sécurité. Découvrez pourquoi l'entretien de votre chauffage dans votre maison est essentiel et pourquoi une vérification des installations régulière est importante !
Chaudières et radiateurs ont beaucoup évolué. Les chaudières à condensation vous permettent par exemple d’optimiser vos consommations d’énergie, pour un confort d’utilisation toujours accru. Le maintien dans le temps de leur niveau de performance nécessite toutefois un minimum d’entretien.
Pour votre confort et votre sécurité, les chaudières individuelles gaz doivent être entretenues une fois par an par un professionnel, qui vous remettra une attestation d’entretien (cf. Décret 209-649 du 9 juin 2009). Souscrivez donc un contrat d’entretien auprès d’un professionnel agréé par le fabricant.
La réalisation de l’opération d’entretien permet d’assurer un bon fonctionnement de l’appareil avec des performances élevées le tout en toute sécurité. À cette occasion des conseils permettant de générer des économies d’énergie peuvent être dispensés par la personne réalisant l’opération.
Si votre chaudière gaz est raccordée à un conduit de fumées, la vérification annuelle de la vacuité de ce conduit est indispensable (de préférence avant la remise en route de la chaudière).
En fonction du modèle de votre chaudière : il existe à votre disposition via votre fabricant ou votre opérateur d’entretien des possibilités de souscrire des services de suivi du bon fonctionnement de votre chaudière à distance.
ATTENTION : conservez le certificat que vous délivre l’entreprise : il vous sera demandé par votre assureur en cas de sinistre.
Nota : la combustion du gaz ne produisant pas de suie, il s’agit seulement d’une vérification que le conduit de fumées n’est pas obstrué et pas d’un ramonage à proprement parler.
Votre chaudière est une chaudière dite « étanche » (l’amenée d’air de combustion est réalisée par le terminal), vérifiez que le terminal (dit ventouse) qui donne sur l’extérieur n’est pas obstrué (par des plantes notamment) si la sortie est sur la façade de la maison ou sur le toit.
Pendant toute la saison de chauffe, la pression d’eau de la chaudière doit rester constante (Généralement la pression de remplissage recommandée : 1... 1,5 bar (100 000... 150 000 Pa).
Si, en observant le manomètre, vous constatez une chute de cette pression : en premier lieu, ouvrez tous les robinets des radiateurs (robinets thermostatiques) de l’installation de chauffage, puis sur la chaudière, ouvrez le robinet pour ajouter de l’eau dans le circuit (consultez la notice de votre chaudière pour savoir comment faire).
Quand vous constatez le retour à la normale de la pression : fermez le robinet d’entrée d’eau de la chaudière.
Purgez vos radiateurs une fois l’an, et plus souvent si nécessaire, notamment en cas de gargouillis ou de sifflement dans les tuyaux. Cette intervention demande quelques précautions, idéalement prenez des renseignements auprès d’un professionnel au moins la première fois.
ATTENTION : cet incident doit être signalé à l’entreprise qui vérifie et entretient votre installation.
Celui-ci doit faire l’objet d’une vidange tous les 5 ans ou après des travaux. Il convient de renouveler la mise en oeuvre du produit anti-tartre/anti-corrosion et ce afin d’éviter la formation de boues et la corrosion des appareils de chauffage.
Dans tous les cas, un contrôle annuel doit être réalisé.
Nettoyez l’habillage de la chaudière.
Utilisez un chiffon humecté d’eau savonneuse.
ATTENTION : risques de dommages matériels sous l’effet de détergents inadaptés ! N’utilisez pas d’aérosol, de produit abrasif, de produit vaisselle, de détergent solvanté ou chloré.
Programmation de la chaudière
Toutes les chaudières sont prévues pour recevoir les ordres d’un programmateur. Le programmateur permet de gérer le niveau de votre confort (la température) en fonction du jour ou de la nuit ou de votre présence ou absence dans la journée.
La programmation permet de réaliser des économies sur votre facture de chauffage. Si vous n’en disposez pas, demandez à votre installateur qui vous conseillera.
Économique, de plus en plus performant, ce type de chauffage vous obéit au doigt et à l’œil. Surtout, il est très facile d’entretien.
En automne, avant d’allumer pour la première fois le chauffage, prenez votre aspirateur et dépoussiérez les radiateurs et/ou les convecteurs. En période de chauffe, cette opération doit être régulièrement réalisée.
Hormis le dépoussiérage, l’entretien d’un chauffage électrique est réduit à plus simple expression. Ceci exposé, vous devez connaître les bases du fonctionnement de ce type d’installation. Attention néanmoins de ne rien poser sous l’appareil de chauffage afin d’éviter une mauvaise circulation d’air et/ou une mauvaise régulation du chauffage. Pour régler la température, placez le commutateur sur la position Confort, symbolisée par un soleil. Puis placez le thermostat entre 4 et 5. Patientez quelques heures.
La température vous convient ? Vous avez trouvé votre réglage. Si tel n’est pas le cas, modifiez le réglage du thermostat et renouvelez l’opération jusqu’à ce que vous soyez satisfait. Le mode économique, représenté par une lune, maintient la température à 3°C en dessous de la température de confort. À utiliser la nuit ou en cas d’absence temporaire.
De plus en plus, les chauffages électriques sont équipés de programmateurs. Pour choisir ce mode, placez le curseur sur le mode programmation, symbolisé par une pendule.
Une pompe à chaleur (PAC) est une machine thermodynamique à usage de chauffage dont le but est le transfert de la chaleur du milieu le plus froid (air extérieur, sous-sol, source d’eau) vers le milieu le plus chaud (logement).
Afin de bénéficier des garanties fabricant de votre PAC, il est impératif de réaliser un entretien par une entreprise agréée, au minimum annuel, de la totalité de votre installation (générateur et son réseau de distribution).
Concernant le réseau de chauffage pour les PAC Air/Eau, se référer à l’entretien du réseau de distribution du chauffage gaz.
Vérification et entretien à réaliser périodiquement par l’utilisateur :
Le fait de négliger ou de ne pas effectuer correctement les interventions de maintenance ou de réparation peut entraîner des dommages au niveau de l’appareil.
N’essayez jamais d’effectuer vous-même les interventions de maintenance ou de réparation de l’appareil.
L’entretien est identique à celui d’une pompe à chaleur et d’un chauffe-eau thermodynamique.
Une chaudière hybride est composée :
L’unité extérieure contient les équipements qui permettent de capter l’énergie de l’air ambiant. Cette unité a été posée par votre installateur à un emplacement lui permettant de fonctionner au mieux. Aucun obstacle ne doit entraver la circulation de l’air à travers l’évaporateur et en sortie du ventilateur.
L’eau contenue dans l’air ambiant peut se condenser et s’écouler de l’unité extérieure. Par temps froid cette eau gèle au contact de l’échangeur et doit régulièrement être évacuée par des cycles de dégivrage. Le cycle de dégivrage est géré automatiquement par la régulation et peut produire une émission tout à fait normale de vapeur.
Le module hydraulique contient la régulation de l’appareil qui a la charge de gérer le confort thermique et la production d’eau chaude sanitaire. Le module hydraulique fonctionne en bi-énergie (pompe à chaleur air/eau et chaudière gaz intégrée).
Votre installateur a patiemment réglé votre installation. Ne pas modifier les paramètres de réglage sans son accord. En cas de doute, ne pas hésiter à le contacter.
La régulation de votre système de chauffage est réalisée en fonction de la température extérieure (loi d’eau).
L’installation d’une sonde d’ambiance (option) permet d’améliorer le fonctionnement de la régulation (l’influence de la température ambiante est prise en compte).
La partie chaudière gaz du système hybride doit être entretenue une fois par an par un professionnel, qui vous remettra une attestation d’entretien (cf. Décret 209-649 du 9 juin 2009) Souscrivez donc un contrat d’entretien auprès d’un professionnel agréé par le fabricant.
Pour l’entretien de l’unité extérieure et la vérification du circuit frigorifique, l’intervention de personnel qualifié, possédant une attestation de capacité pour la manipulation des fluides frigorigènes.
Pour l’entretien de la chaudière et du conduit de cheminée ou ventouse, l’intervention d’un technicien chauffagiste.
Ne pas essayer de réparer votre appareil vous-même. Cet appareil ne contient aucune pièce susceptible d’être réparée par l’utilisateur lui-même. Démonter l’un ou l’autre des capots peut vous exposer à des tensions électriques dangereuses.
Couper le courant n’est en aucun cas suffisant pour vous protéger d’éventuels chocs électriques (condensateurs).
Ne pas ouvrir l’unité extérieure ou le module hydraulique pendant leur fonctionnement. Coupez les alimentations (électrique et gaz) si des bruits anormaux, des odeurs ou de la fumée proviennent de l’appareil et contactez votre installateur.
La chaudière a été réglée par votre installateur pour fonctionner avec le type de gaz distribué. Toute intervention sur des organes scellés est interdite.
Afin d’assurer le bon fonctionnement de votre appareil pendant de longues années, les opérations d’entretien décrites ci-après sont nécessaires au début de chaque saison de chauffe. Généralement, elles sont effectuées dans le cadre d’un contrat d’entretien.
Ces opérations doivent être effectuées par un spécialiste qui contrôlera aussi les dispositifs de sécurité de la chaudière et de l’installation.
Aucun obstacle ne doit entraver la circulation de l’air à travers l’évaporateur et en sortie du ventilateur.
Plus l’entretien est régulier, plus le poêle aura une durée de vie longue.
L’approvisionnement en combustibles est en fonction de la taille du réservoir et de votre consommation. Il va de 1 à 7 jours. Pensez de temps en temps à aspirer les poussières qui s’accumulent au fond du réservoir et à vider régulièrement le cendrier.
Tous les 2 ou 3 jours ou à chaque rechargement, il faut nettoyer le brasier (chambre de combustion + creuset), deux types de matières solides peuvent être présents :
Nota : si vous utilisez du granulé de bonne qualité, il n’y aura presque pas de dépôt à gratter.
Le dépôt d’une couche noire ou de buée sur la vitre des poêles à granulés est plus rare qu’avec les poêles à bois mais cela arrive. Le plus souvent, un coup de chiffon (ou de papier journal) suffira.
ATTENTION : si le dépôt est récurrent au point de devenir problématique, il convient de faire intervenir un professionnel pour revoir les réglages du poêle.
Le ramonage doit être réalisé par un professionnel 2 fois par an ; c’est une obligation légale. Un contrat d’entretien est vivement recommandé, il vous permettra de conjuguer ces actions et vous garantira un fonctionnement optimum du poêle.
Recommandation : conservez les attestations de ramonage pendant au moins deux ans.
Bien choisir son combustible : utilisez uniquement des granulés qui ont obtenu une certification : ITEBE, NF, DIN plus, EN plus A 1...
Un poêle à bois à bûches demande un entretien régulier et surtout avant chaque remise en feu.
Avec quels produits ? Essuie-tout, papier journal, balayette, pelle à poussière, aspirateur et produit d’entretien spécifique au nettoyage des vitres.
La cendre étant un excellent nettoyant, il suffit tout simplement de frotter la vitre avec de l’essuie-tout ou du papier journal humide trempé dans de la cendre fine à la condition que la combustion soit bonne et que le bois utilisé soit sec.
Dans le cas où les dépôts sont plus difficiles (combustion ralentie ou bois humide), nettoyez la vitre avec des produits nettoyants en veillant à ne jamais en projeter sur les joints ou sur les pièces métalliques qui pourraient être endommagés.
Deux simples conseils : évitez de brûler du bois humide et de faire fonctionner votre appareil au ralenti. Plus la combustion est forte, plus la vitre reste propre.
Pour les poêles équipés du système « vitre propre » : l’encrassement est plus limité.
Un excès de cendre empêche l’alimentation en air du feu par le bas, il est donc nécessaire de penser à vider le cendrier régulièrement en vue de garantir une bonne combustion et éviter dans certains cas la déformation de la grille du poêle.
Pensez à nettoyer régulièrement les suies des parois de votre appareil. Pour bénéficier d’une combustion optimale, tout en limitant le rejet de particules. Aspirez régulièrement les orifices de ventilation présents en haut et en bas du poêle à bois pour éviter toute obstruction.
Le ramonage du conduit de fumées et du conduit de raccordement est impératif pour assurer la sécurité et éviter tout risque de feu de cheminée.
2 ramonages mécaniques par an (dont un pendant la période de chauffage) sont obligatoires. Ils doivent être impérativement réalisés par une personne qualifiée.
RECOMMANDATION : conservez les attestations de ramonage pendant au moins deux ans.
Au moment de l’intervention de ramonage, il convient de nettoyer également :
- Le ou (les) déflecteur(s) de fumée
- Les canaux de circulation de fumées à l’intérieur du poêle
- La grille d’amenée d’air raccordée au poêle.
Le pouvoir calorifique du bois est d’autant plus important si celui-ci est maintenu à température ambiante. Pensez donc à entreposer quelques bûches à l’intérieur avant de les utiliser.
Utilisez uniquement des bûches de bois bien sèches (avec moins de 20 % d’humidité) soit 2 à 3 ans par séchage naturel afin d’obtenir un rendement optimal.
Si vous ne possédez pas de cabane de jardin, de garage, choisissez un emplacement extérieur facilement accessible, suffisamment ensoleillé et très bien aéré pour éviter l’excès d’humidité.
Ne disposez pas vos bûches en contact direct avec le sol. Vous pouvez les surélever en y interposant une palette ou créer une dalle en béton pour éviter que l’humidité du sol remonte dans le bois par capillarité.
Si vous utilisez une bâche pour couvrir le tas de bois, laissez quelques espaces libres aux extrémités du tas pour laisser passer l’air et ainsi éviter que l’humidité soit emprisonnée sous la toile étanche. Le bois aurait tendance à pourrir et développer des champignons à sa surface. Veillez à ce que le haut du tas se trouve en légère pente pour que l’eau de pluie ne stagne pas sur la bâche.
Posez des poids (parpaing, cailloux) pour maintenir la bâche ou nouez-la avec une corde.
En définitive, entretenir son chauffage, c’est procéder à un nettoyage périodique en fonction de la technique de nettoyage correspondant au type de chauffage utilisé. On peut compter à cet effet sur l’expertise d’un chauffagiste.
Si vous souhaitez avoir plus de d’informations, n’hésitez pas à contacter nos conseillers experts.
Pour aller plus loin :
Focus sur la réglementation thermique et ses évolutions